2025 : Slow Business et Fierté de Construire

1. 2024 : L’année du bordel

2024 a été une année de croissance, mais bordélique et épuisante.

J’ai priorisé le gain d’argent à mon bien-être à court terme.
Et j’ai bien fait.

J’avais besoin de ça pour prendre confiance en moi.

Sam Ovens parle de trois phases dans un business :
Scale → Mess → Debt.

J’ai expérimenté ces trois phases en accéléré.

👉 J’ai voulu scaler.
👉 Ça a créé un bordel.
👉 Et j’ai fini avec une dette énergétique et mentale.


2. La phase de scale : tout ce que j’ai mis en place

Janvier → Juin : 6K-8K€/mois
Juillet → Décembre : 15K-20K€/mois

Je suis passé du freelance solo à une vraie entreprise.

J’ai construit ma chaîne YouTube
J’ai recruté une équipe :

  • Monteur vidéo
  • Minia maker
  • VA
  • Mon bras droit, Alixan

J’ai dû apprendre à driver une équipe, gérer mes charges, faire avec leur motivation.

C’était intense.

Le marché avait une énorme demande :
👉 Avoir un bras droit opérationnel qui sait gérer toutes les casquettes d’un business en ligne.

Le problème ?
👉 Je ne peux pas me démultiplier.

En 2024, j’ai tenté de scaler ça :
J’ai accepté des clients et j’ai recruté des bras droits pour les placer chez mes clients.

Ca a fonctionné.

Mais ça impliquait un modèle d’agence, qui demande d’y consacrer sa vie.

Je n’en pouvais plus.


3. Le problème du modèle d’agence

Le scale a eu un prix :

❌ Un rythme effréné
❌ Une fatigue extrême
❌ Une perte de fun dans ce que je faisais

Je passais mes journées à résoudre les problèmes de mes clients, au lieu de construire pour moi.

J’étais devenu une grosse agence, plus un artisan qui crée et qui est fier de son travail.

J’avais construit pour construire, sans réel plaisir.


3.1. Automatiser… pour ne plus rien faire ?

Par exemple, j’ai pris plaisir à automatiser toute ma chaîne YouTube.
Mais une fois que tout était en place…

❌ Je passais 1 minute par semaine sur YouTube.
Je n’avais plus aucun réel plaisir dans le processus.

Construire, c’est bien.
Mais quand il ne reste plus rien à construire, ça devient vide.


3.2. Un mode de vie qui change la perspective

En parallèle, mon mode de vie a évolué :

Je voyage à temps plein (7 pays en 2024)
J’ai appris le surf et le surfskate (10h par semaine de loisir)
J’ai continué à travailler sur mon couple

Et là, je me suis rendu compte d’un truc fondamental :

💡 Je n’avais pas envie d’un business qui me bouffe.
💡 Je voulais un business qui me soutient dans ce mode de vie.


4. La tentative de solution : la Welever Academy

Face à ça, j’ai cherché une solution.

J’ai lancé la Welever Academy :
👉 Former des bras droits plutôt que les placer moi-même.

L’idée était scalable.
👉 Je pouvais m’amuser à scaler et gagner plus.

J’ai tout construit :
Le funnel
L’offre
La stratégie

Puis, j’ai lancé les ads.


Premier positionnement : assistant virtuel qui veut level up

Ciblage : Des assistants virtuels qui veulent monter en compétences.

👉 Problème : Ils se prennent déjà pour des cracks.
Ils ne veulent pas se former, ils veulent juste un raccourci.

Échec.


Deuxième positionnement : entrepreneurs en ligne en échec

Ciblage : Des entrepreneurs en ligne qui n’ont pas réussi, mais qui ont développé des compétences sur le chemin.

👉 Problème :
Ils viennent pour une opportunité, pas par passion. 

Ils ne sont pas profondément investis dans le business en ligne.
Ils veulent juste une porte de sortie rapide.

J’ai fait des ventes…

Mais…

Attirer des opportunistes ne m’inspire pas.

J’ai tout remboursé. 

Échec.


À ce moment-là, j’ai lâché l’affaire.

Le biz-op (business opportunité), c’est scalable.
Et c’était ce qui me motivait au début.

Mais…

Je n’avais pas envie de former des nobody.
Je n’avais pas envie de gérer des attentes irréalistes sur « trouver un job à la fin ».


Troisième positionnement : copywriters, média-buyer déjà en place

Ciblage :
👉 Des spécialistes qui ont déjà une compétence et qui bossent déjà pour un entrepreneur en ligne
👉 Qui veulent amplifier leur impact en devenant plus généralistes sur le business

🎯 Là, ça fait sens.

Je n’ai pas encore lancé les ads pour ce troisième test.

Voici ce qu’il s’est passé ensuite…


5. Révélation : J’ai trouvé ce que je cherchais

Le truc, c’est que même sans ads, j’ai fait des ventes.

Au début, je pensais que pour réussir ce projet, il me faudrait un gros budget pub, une stratégie millimétrée et des tunnels optimisés

Mais des gens ont acheté avant même que je pousse vraiment l’offre.

👉 Pourquoi ?

Parce qu’ils ne venaient pas pour une opportunité rapide.
Ils venaient pour apprendre de moi.

C’est là que j’ai commencé à me poser la question :

🎯 Qui sont les personnes qui font partie de “mon clan” ?

👉 Les marketeurs, bras droits, freelance, qui bossent avec des entrepreneurs.

🎯 Pour quel type de personnes suis-je le plus utile ?

1️⃣ Les entrepreneurs qui scalent, parce que j’ai été dans leurs tranchées et je sais exactement ce qu’ils vivent. (Mais comme je l’ai déjà dit, je ne peux pas me démultiplier.)

2️⃣ Les gens qui font ou veulent faire ce que je fais, et qui veulent apprendre parce que j’ai obtenu de beaux résultats avec mes clients.

Et là, révélation.

💡 C’est exactement ce que je cherchais depuis tout ce temps.

J’ai construit quelque chose qui attire les bonnes personnes, sans forcer.

Et ça m’a fait réaliser ce que je veux vraiment :

Pas un produit qui vend une opportunité.
Pas juste un moyen de faire le max de cash.

Kiffer accompagner des gens qui ne mettent aucune pression sur moi pour les résultats. Parce que je leur transmet des compétences ou outils qu’ils utilisent à leur guise.
Créer une vraie communauté, « mon clan » : les spécialistes qui bossent pour des business en ligne.


6. 2025 : Slow Business

Cette année, je change totalement de cap.

Je ferme la partie agence.
Je ne prends plus aucun client en 2025 sur l’agence.

Finis :
❌ Les rendez-vous à la chaîne.
❌ Les courses aux chiffres.
❌ Les urgences clients qui bouffent mon énergie.

Sur la partie agence : focus sur le kiff

Aujourd’hui, il me reste trois projets, et c’est devenu facile.

👉 Je fais 15K€/mois avec le même niveau de travail qu’à l’époque où je faisais 6K€.
👉 Grâce à Scale → Mess → Debt, j’ai stabilisé un nouveau plateau.

Le cycle de croissance : Scale → Mess → Debt → Stabilisation

Si je ne voyageais pas en full-time, je pourrais réitérer le cycle :
1️⃣ Scale → Pousser la croissance jusqu’à 40K€/mois
2️⃣ Mess → Trop de charge de travail, ça devient chaotique
3️⃣ Debt → Épuisement, besoin de reset
4️⃣ Je vire tout, je ne garde que les 20% qui te rapportent 80% des résultats.
5️⃣ Je me stabilise à 30K€/mois avec 20% de travail.

Le truc, c’est que ce cycle est nécessaire pour monter de niveau.

Mais aujourd’hui, je choisis la stabilité et le plaisir.

👉 Je garde trois projets, avec un focus principal sur Jeremy.

Pourquoi Jeremy ?
Parce que c’est là où je prends du plaisir.
Parce que c’est là où il y a du vrai impact.

💡 L’objectif : Travailler moins, mais sur ce qui me fait vraiment vibrer.

Je n’ai plus 30 rendez-vous par semaine.
J’en ai 2 ou 3, et ils sont puissants.


Sur la partie “formation” : un modèle plus simple

J’ai compris qu’il me fallait un business fluide, léger et rentable.

No ads
No rush
✅  Une bonne VSL
✅  Un produit dont je suis fier
✅  Du trafic gratuit (YouTube)

C’est ça, le Slow Business.

Je n’ai plus 10 appels de vente par semaine.
J’en ai 1 à 3, et ça convertit sans convaincre.

Parce que la base est saine.


Conclusion : C’était sous mes yeux depuis le début

Côté agence, voici mon point d’honneur : 

👉 Faire moins, mais mieux.
👉 Travailler avec les bonnes personnes.
👉 Ne plus être dans l’urgence, mais dans le kiff.

Côté accompagnement que je cherche, c’est quelque chose de durable :

✔️ Qui m’amuse
✔️ Dont je suis fier
✔️ Avec un potentiel illimité
✔️ Sans avoir à sacrifier ma vie ou vivre dans l’urgence

Bref, 2025, c’est l’année où je reprends le contrôle.
Plus léger, plus efficace, plus kiffant. 🚀

Et cette année, je sens que j’ai trouvé le véhicule pour le faire.

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